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Planète Sport

22 février 2006

Si j'avais été turinois en 2006...

... j'aurais certainement voulu profiter à vent des Jeux Olympiques d'hiver. Je me serais certainement concocté un programme pour aller voir une épreuve par jour en essayant de varier le plus possible. En étant raisonnable sur le tarif des billets (tarif le plus bas à chaque fois), il aurait certainement ressemblé à celui-ci :

11/02 > Ski artistique > Bosses F > 30 €
12/02 > Luge > Individuel H > 35 €
13/02 > Patinage artistique > Programme libre F > 100 €
14/02 > Ski de fond > Sprint par équipe H, F > 30 €
15/02 > Combiné nordique > Par équipes > 60 €
16/02 > Patinage de vitesse > Poursuite par équipes H, F > 50 €
17/02 > Hockey sur Glace > Tournoi F, Demi-finales > 40 €
18/02 > Hockey sur Glace > Tournoi H, 1er tour, République Tchèque – Finlande > 40 €
19/02 > Ski alpin > Super-G féminin F > 30 €
20/02 > Saut à Skis > Long tremplin par équipes > 50 €
21/02 > Biathlon > Relais 4x7,5km H > 25 €
22/02 > Short-Track > 3000m relais F > 40 €
23/02 > Snowbaord > Slalom Géant Parallèle F > 35 €
24/02 > Curling > Finale H > 40 €
25/02 > Bobsleigh > Bob à quatre H > 35 €
26/02 > Ski de Fond > 50km départ en ligne H > 20 €

Au final, la facture aurait été salée : 660 € soit une moyenne énorme de 41 euros par jour. En 15 jours, j'aurais englouti l'équivalent de 132 places de cinéma tarifs CE, 41 matches du RC Lens en Coupe d'Europe, 1650 cafés au distributeur automatique de mon boulot ou 94 places pour une rencontre d'improvisation de la LILA. Enorme, vous dis-je !

En plus, ces places ne sont pas les mieux placées loin s'en faut. Pour les épreuves de skis, je n'aurais certainement pas eu accès aux stades mais j'aurais eu simplement droit de me placer sur un point le parcours. Ce n'est pas le meilleur des conforts. En aurais-je eu pour mon argent ? Pas si sûr...

Finalement, je suis bien content d'être lillois et de ne pas avoir accueilli les Jeux en 2004.

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29 décembre 2005

Eurosport 2 : la quantité sans la qualité ?

Il y a quelques mois, une nouvelle chaîne sportive est apparu dans le paysage audiovisuel français. Eurosport 2 était destiné à offrir un plus large choix à l'abonné de TPS. L'amoureux de tennis de table a ainsi pu avoir une complète couverture des championnats du Monde 2005 en zappant entre les canaux 1 & 2 d'Eurosport. On trouve également certains programmes spécifique à la chaîne. En obtenant l'exclusivisité de la Coupe d'Europe ULEB, la deuxième chaîne sportive du groupe TF1 a ainsi pu s'offrir le luxe d'une riche programmation basket le mardi soir. Le 3 janvier, entre 17h et minuit, il y aura eu sept heures de basket-ball. La programmation aura débuté par le magazine du championnat espagnol, puis le magazine de l'Euroligue (dont l'exclusivité est pourtant détenue par le concurrent Sport+) suivis de trois rencontres en direct : Hapoël Jérusalem – Virtus Rome, Le Mans SB – Dynamo Moscou et Sintra – Besiktas. Que de choix !

Pour combler le temps d'antenne de leur chaîne qui ne peut éternellement diffuser des flashs info, les dirigeants d'Eurosport 2 récupèrent également les droits de diffusion d'évènements qu'on ne voyait jamais avant en France. Parmi les bonnes surprises récentes, nous avons eu droits aux Jeux Méditeranéens, aux Jeux Mondiaux ou encore aux Universiades d'été. Parmi les mauvaises surprises, j'ai trouvé récemment une discipline des « Great Outdoor Games », ou Intervilles à la sauce US... Je suis resté interdit devant le spectacle d'un américaine rondouillette infligeant à son minuscule compagnon canin une série d'épreuves a mi-chemin entre le parcours du combattant et la finale olympique du saut d'obstacle. C'est la première fois qu'Eurosport 2 diffuse ce genre de choses, et j'espère que ce sera la dernière. Le plus déroutant, c'est de voir que la mise en images à l'américains (clips, incrustation vidéo, etc.) donnerait presque un air très sérieux à une compétition que j'estime tout juste familiale. J'aimerais bien ces moyens là pour d'autres sports qui valent le coup :le water-polo par exemple dont on ne voit que rarement des images si l'on excepte les Jeux Olympiques.

Quand je constate dans le même temps que la grande soeur Eurosport diffuse des compétitions de poker, j'espère que ceci n'est pas une lente disgression vers de l'audience facile et des images « à deux balles ». Avec deux canaux, la chaîne sportive européenne a un formidable outil pour combler l'amateur qui recherche de la variété, de la nouveauté et de l'exhaustivité.

27 octobre 2005

Le record du siècle ?

88 ans, c'est énorme comme attente ! Et pourtant, c'est le temps qu'il a fallu aux Chicago White Sox pour remporter une nouvelle fois la ligue nord-américaine de base-ball. Vainqueur en 1906 et 1917, le club de l'Illinois n'avait atteint les World Series qu'à deux reprises (1919, 1959) durant cette période de disette. Les spécialistes allaient même jusqu'à évoquer une malédiction semblable à celle qui avait frappé les Boston Red Sox jusqu'à l'année dernière.

Aux Etats-Unis, on est supporter de base-ball de père en fils. Je suis prêt à parier que certains fans des White Sox ont eu une pensée pour leurs aînés qui n'ont jamais eu la chance de voir leur équipe favorite remporter le titre suprême. Finalement, ceux-ci n'avaient eu de tort que de naître trop tard et de mourir trop tôt. C'est la vie. J'aime cependant à m'imaginer qu'il y a quelque part dans la cité d'Al Capone un "petit vieux" la casquette vissée sur la tête devant son poste de télévision qui a pu se dire au moment du sacre : "J'y étais en 1917, j'y suis en 2005". A mon avis, à tant attendre le titre, il a dû mettre quelques heures à réaliser que le temps des déceptions était enfin terminé. A-t-il explosé de joie ou apprécié intérieurement le sacre ? Dieu seul le sait. J'espère en tout cas que les médias américains vont lui mettre la main dessus. Mine de rien, il aura effectivement vécu - un peu par procuration - un histoire peu banale.

Au niveau comptable, l'attente des White Sox entre deux consécrations n'est pas la plus longue répertoriée dans le sport mondial. Dans mon registre personnel, il y a un club qui a fait mieux : 90 ans entre deux titres consécutifs ! En 1908, le Stade Français remportait son 8e titre de champion de France de rugby à XV. En 1998 - alors que la finale se jouait pour la première fois dans la prestigieuse enceinte du Stade de France - le club parisien était sacré une 9e fois. Je ne connais pas mieux dans ce record de la disette. Et vous ?

30 septembre 2005

Le Roi s'en va...

Je viens de prendre un énorme coup de vieux ce matin en parcourant mes sites web préférés. Un certain Antoine Rigeaudeau a en effet décidé de mettre un terme à sa carrière. Pour ceux qui seraient totalement hermétique au basket-ball, sachez que ce grand gaillard de 2m01 était le meilleur joueur français de tous le temps avant la précoce éclosion de Tony Parker. Il s'est imposé à la fin des années 90 comme l'un des tout meilleurs joueurs d'Europe. Le seul échec de sa carrière proviendra de la NBA où il n'est pas parvenu à s'imposer. Mais sinon, quel palmarès !

  • Double vainqueur de l'Euroligue (1998, 2001)
  • Champion de France (1996)
  • Double champion d'Italie (1998, 2000)
  • Quadruple vainqueur de la Coupe d'Italie (1999, 2000, 2001, 2002)

On ajoutera à ces titres deux places d'honneurs acquises avec l'équipe nationale : un bronze européen (2005) et une très belle médaille d'argent olympique (2000). Avec Antoine Rigaudeau à la baguette, l'équipe de France masculine de basket a obtenu deux des meilleurs résultats de son histoire.

Tout cela est bien joli, mais pourquoi donc suis-je touché par ce coup de vieux en provenance de Valencia ? Après tout, des basketteurs qui prennent leur retraite, cela arrive régulièrement. C'est dans les choses de la vie. Tout simplement, je suis la carrière du natif de Cholet depuis le début. En 1990, l'équipe de France juniors disputait un tournoi de préparation à l'Euro à Berck-sur-Mer (62) pendant l'été. Ni une, ni deux, mon père et moi avions convié toute la petite famille pour trois matches de haut niveau. Moi qui ne suis pas très physionomiste, j'avais retenu les traits de deux joueurs : l'un s'appelait Stéphane Risacher, l'autre Antoine Rigaudeau. De plus, je crois bien d'ailleurs que l'entraîneur de l'époque était un certain Jean-Pierre de Vicenzi...

Cela doit être la première fois que je suis le témoin du début et de la fin de carrière d'un sportif de haut niveau. Cela fait encore plus drôle quand il s'agit de l'un des meilleurs joueurs français de tous les temps. Je n'ai que 29 ans, je me trouve déjà vieux. Je me demande bien ce que je vais ressentir quand ce sera au tour de Tony Parker de raccrocher le maillot. Il n'a que 23 ans...

3 juin 2005

L'équipe pro made in "collectivités locales"

Les Jeux de la Francophonie, vous connaissez ? Il s'agit d'une compétition omnisports organisée tous les quatre ans dans un pays parlant la langue de Corneille. C'est un peu l'équivalent français des Jeux du Commonwealth, qui rassemble les pays de l'ex-Empire Britannique dans des sports typiquement "british". Mais la comparaison s'arrête là : ces jeux n'ont pas le même impact sportif puisque les pays phares n'envoient souvent que leurs équipes B, voire C ou D... De plus, le nombre de disciplines sportives reste limité alors qu'on y retrouve également quelques concours culturels.

En 1994, c'est la France qui recevait l'évènement et plus particulièrement l'Essonne. Pour l'occasion, le département s'était doté de nouvelles infrastructures, financées en grande partie par le Conseil Général. Parmi les plus importantes, on retrouve :

  • La piscine olympique de Mennecy
  • Le stade d'athlétisme Robert-Bobin de Bondoufle (18.850 places assises selon World Stadiums)
  • Le Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (4000 places selon moi-même)

Sportivement parlant, le stade Robert-Bobin n'a quasiment rien accueilli depuis si l'on excepte quelques matches amicaux du PSG Foot, une édition des championnats de France d'athlétisme (1996) et un match de feu le PSG Rugby League, invité de marque dans la Super League anglaise. Quelques concerts et festivals ne permettent toujours pas de rentabiliser ce gouffre financier pour le contribuable.

Le Grand Dôme lui a eu l'opportunité d'avoir un club résident. Le RC Villebon 91 y disputait depuis plusieurs années ses matches de championnat et de coupe d'Europe. Il a même eu l'occasion d'y disputer une finale à quatre à domicile. Pourtant, on ne peut pas dire que la Pro A féminine y a rencontré un franc succès. Pourtant professionnelle, cette équipe a évoluée durant plusieurs années devant de très maigres assistances (une centaine de spectateurs au grand maximum) avec des entrées souvent gratuites. Seule la buvette permettait de générer de maigres revenus pour le club. Spectateur très occasionnel, j'ai toujours trouvé pathétique ce spectacle de matches de haut niveau, devant des assistances aussi faméliques, dans une salle dont beaucoup de clubs rêveraient en France.

Au niveau sportif, l'équipe a pourtant eu de très bons résultats : elle a accumulé les deuxièmes places derrière l'intouchable RC Cannes et n'a pu ramasser que de maigres mais succulentes miettes. Au palmarès des jaunes et noir, on retrouve une Coupe de France 2002 et une Coupe d'Europe "Top Teams" en 2003. Mais ce sacre européen allait être assombri par une triste nouvelle. Dans la nuit suivant la finale, Gérard Nevers, maire de Villebon-sur-Yvette et Président d'Honneur du club, décède dans sa chambre d'hôtel à Berne. Le club perdait là son premier supporteur et surtout son principal soutien financier.

Sans recettes spectateurs, sans recettes télés, et de maigres sponsors, l'équipe pro subsistait principalement grâce aux collectivités locales (conseil général + mairie). Cette situation précaire ne pouvait pourtant pas s'éterniser. Faute de ne pas avoir su fidéliser un public et trouver d'autres ressources, l'équipe été dissoute aujourd'hui. Le RCV91 repart en Nationale 1 et mettra sûrement bien des années avant de retrouver son rang. S'il y arrive, un jour...

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26 mai 2005

Mystère Sciarra

Dans mon petit panthéon personnel, il y a un basketteur niçois que j’aimerais bien vous faire découvrir. S’il est connu et reconnu parmi les aficionados de la petite balle orange, il n’est qu’un nom parmi d’autres pour le reste du monde. Avec un caractère bien trempé et un talent sans contestation, ce joueur a réussi un petit exploit : celui d’être entré dans la légende de mes trois équipes préférées : le Paris Basket Racing, le BCM Gravelines et l’équipe de France. Rien que pour ça, Laurent Sciarra est « invité permanent » à la maison. Mais bon, encore faut-il qu’il me connaisse... ;-)

C’est en lisant le quotidien L’Equipe que je découvre l’existence de ce joueur durant l’été 92. Après avoir pris en main les destinés du Paris-Saint-Germain, Canal+ se lance dans un projet novateur : la création d’un club omnisports à Paris. Tour à tour, les équipes d’Asnières (Handball et Volley) et du Racing (Basket) passent sous le giron du PSG Omnisports. Président de ce consortium à objet sportif, Charles Biétry fait alors son marché pour que ces nouvelles équipes boostent les différents championnats diffusés par le chaîne cryptée ou par sa filiale (Eurosport).

C’est là que j’apprends qu’un joueur tout juste sacré Champion d’Europe juniors entame un bras de fer avec son club formateur alors en Pro B : Hyères-Toulon. Pour Laurent Sciarra, une seule destination s’impose pour construire sa carrière de basketteur. C’est Paris où tout est à construire. Pendant un an, Laurent sera privé de compétition. Il se contentera des entraînements et d’un rôle de consultant de luxe pour Canal+. Entre-temps, il gagnera malgré tout une belle médaille d’argent aux Championnats du Monde Espoirs en 1993.

La saison 1993/94 est la première de Laurent Sciarra au PSG-Racing. Accompagné de Yann Bonato et Stéphane Risacher, il est le leader d’une équipe jeune qui travaille dur sous la houlette de l’entraîneur américain Chris Singleton. Pour une fois, une équipe de basket à Paris tente de se construire sur la durée. Et cela marche, le PSG devient une équipe régulière, présente plusieurs fois d’affilée au niveau des quarts de finale de la Pro A. L’équipe prend forme, mais le public parisien ne saisit pas sa chance. Le stade Pierre-de-Coubertin ne vibre pas autant que l’Astroballe ou Beaublanc.

Paradoxalement, c’est dans une année de crise que Sciarra et le PSG vivent leur meilleure saison. Biétry avait voulu faire passer un cap à son club en faisant venir des joueurs estampillés NBA. Malheureusement, les résultats ne suivent pas. Le directeur des sports de Canal+ fustige ses joueurs dans la presse, mais licencie son entraîneur emblématique. Au pied du mur, les joueurs vont trouver des ressources étonnantes. Paris atteindra les demi-finales de l’Eurocoupe, dominé de justesse par le Real Madrid, futur vainqueur. Enfin, grâce à un JR Reid troposphérique, le PSG-Racing remporte les play-offs, le premier titre de Champion de France du club, et un billet très convoité pour la lucrative Euroligue.

Pour Sciarra, un ressort est cependant cassé. Il préféra s’éloigner une saison à l’étranger en Espagne (CB Huelva) puis en Italie (Benetton Trévise). Avec le club italien, il disputera même le seul Final Four d’Euroligue de sa carrière. Entre 1992 et 2004, Sciarra n’aura finalement passé que trois années loin du club parisien. Cette fidélité méritera d’être récompensé un jour. Si le Paris Basket Racing n’oublie pas son histoire, alors le numéro 7 sera un jour retiré et accroché au plafond de Coubertin.

En septembre 2000, Laurent Sciarra est l’un des leaders de cette merveilleuse équipe de France qui accrochera une médaille d’argent inespérée derrière les (alors encore) intouchables Etatsuniens. Après avoir frôlé l’élimination au premier tour, les Bleus conduits par Jean-Pierre de Vicenzi vont dominer le Canada en quarts de finale, puis l’Australie en demi-finales avant de buter sur les Etats-Unis malgré une belle résistance en finale. C’est l’apogée de la génération Rigaudeau-Sciarra-Bonato en équipe de France. On aurait tellement aimé que l’histoire dure un peu plus longtemps.

A la fin de la saison 2004, Sciarra et les nouveaux propriétaires du Paris Basket Racing se séparent vraisemblablement définitivement. Alors sans club, le Niçois choisit de voler au secours du BCM Gravelines. 3e budget de Pro A, les Nordistes sont en difficulté en Championnat (13e) et en Coupe ULEB. L’arrivée de Laurent Sciarra va permettre au BCM d’enchaîner les victoires avant de subir un coup d’arrêt en finale de la Semaine des As (Défaite 76-112 face au SLUC Nancy). Gravelines retombe dans ses travers et enchaîne alors les déceptions. L’ambiance se dégrade et les joueurs sont mis en demeure de sauver ce qu’il reste de la. Au P.O.P.B., Sciarra répondra présent en étant élu MVP de la finale de la Coupe de France et en offrant au BCM le premier titre majeur de son histoire. Adopté par le Sportica, Laurent Sciarra a enfin trouvé un public à la hauteur de son talent. Restera-t-il au BCM la saison prochaine ? Je l’espère même si ce sera difficile de retenir le MVP français de la saison pour qui les propositions ne manqueront pas. Sinon, je devrais me contenter de cette ultime belle prestation dans la salle gravelinoise face à Nancy en 8es de finale aller des play-offs de la Pro A.

Affaire à suivre... Mais quoiqu’il arrive, Laurent, merci pour tout !

30 avril 2005

Comme du foot, mais en plus spectaculaire...

Quand on habite comme moi à Lille, on a la chance de capter la télé belge. Au niveau sportif, les chaînes francophones (RTBF 1 et 2) ont certes beaucoup de points communs avec leurs homologues française au niveau du programme : football, tennis, formule 1 et cyclisme sont très souvent à l'antenne. Et puis, de temps à autre, j'ai la chance de découvrir quelques petits bonheurs sportifs.

C'était le cas ce samedi après-midi : La Deux diffusait en direct la finale retour de la Coupe d'Europe de futsal entre le Dinamo Moscou et Action 21 Charleroi. A l'aller, Charleroi s'était imposé 4-3 au Spiroudome. J'avais déjà vu quelques rencontres de futsal auparavant mais je n'avais pas imaginé que le scénario eût pu être si spectaculaire en match aller et retour.

Imaginez-vous cela, le scénario du match a vu huit changements de leader ! Après deux minutes de jeu, Ivanov ouvrait le score sur une frappe détournée et donnait l’avantage à Moscou (1-0). Sept minutes plus tard, le Brésilien Alex redonnait la Coupe à Charleroi (1-1) avant de donner un peu d’air à son équipe (1-2) à quelques secondes de la mi-temps.

L’exclusion du Carolo Robinho en début de deuxième mi-temps redonne de l’espoir aux Russes, qui marque coup sur coup deux buts (26e et 32e, 3-2). La Coupe repart alors du côté de Moscou. Deux minutes plus tard, André redonne l’avantage sur l’ensemble des deux matches au club belge (34e, 3-3). Le Dinamo Moscou remplace son gardien par un joueur de champ pour s’assurer une supériorité numérique finalement payante (38e, 4-3). Les deux équipes partent en prolongations.

Après deux minutes de temps supplémentaire, Henrique redonne la Coupe à Charleroi (2e, 4-4). Les Russes sont obligés de marquer à deux reprises pour s’imposer. Joan redonne dans la foulée l’espoir à son équipe (5e, 5-4). Et c’est un opportuniste Sirilo qui refait basculer le match en faveur du Dinamo (5e, 5-4). Après la courte pause, Charleroi joue à son tour au jeu du gardien volant qui profite à Kelson (8e, 6-5). Les Belges ont de nouveau la main sur le précieux trophée. Obligés de marquer, les Moscovites laisse de nouveau leur but vide et c’est Eder qui fait immédiatement le break pour son équipe (8e, 6-6). Le pressing russe dans la dernière minute n’y changera rien : Action 21 Charleroi devient le premier club espagnol à remporter la Coupe d’Europe après deux finales perdues en 2002 et 2003. Quel match !

Et les français me direz-vous ? Ils ne participent pas à cette compétition, car il n’y a pas de championnat national. Seule une coupe de France est organisée, remportée cette année par le… Roubaix Futsal ! La proximité de la Belgique y serait-elle pour quelque chose ?

 

29 avril 2005

Coup d'envoi

Depuis ma plus tendre enfance, la Planète Sport m'a toujours fasciné. Si mon père ne brillait pas par son assiduité dans les salles de gym - gros problème au genou oblige - il a toujours été un téléspectateur fidèle et attentif. C'est en suivant son exemple que j'ai peu à peu finir par devenir "accro" au spectacle sportif. Aujourd’hui - même si je me suis un peu calmé par rapport au passé - je suis toujours d’assez près l’actualité sportive grâce au Net, à la presse et à la télé. Et, bien entendu, dès que mon emploi du temps le permet, je me rends dans les gradins des stades et des salles de sport pour en prendre plein les yeux.

Ce blog que j’ouvre va donc me permettre de partager avec qui le voudra bien mon regard sur l’évolution de cette Planète Sport qui ne tourne parfois plus très rond. J’ai envie de mettre dans la lumière des choses qui m’émeuvent, me plaisent ou me révulsent. Et même si j’ai bien conscience que mes mots ne vont pas changer le monde. "Ça va mieux en le disant", c’était le titre de la rubrique du courrier des lecteurs dans l’hebdomadaire culturel Télérama. Ce sera aussi la devise non officielle de ce blog.

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