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Planète Sport
30 septembre 2005

Le Roi s'en va...

Je viens de prendre un énorme coup de vieux ce matin en parcourant mes sites web préférés. Un certain Antoine Rigeaudeau a en effet décidé de mettre un terme à sa carrière. Pour ceux qui seraient totalement hermétique au basket-ball, sachez que ce grand gaillard de 2m01 était le meilleur joueur français de tous le temps avant la précoce éclosion de Tony Parker. Il s'est imposé à la fin des années 90 comme l'un des tout meilleurs joueurs d'Europe. Le seul échec de sa carrière proviendra de la NBA où il n'est pas parvenu à s'imposer. Mais sinon, quel palmarès !

  • Double vainqueur de l'Euroligue (1998, 2001)
  • Champion de France (1996)
  • Double champion d'Italie (1998, 2000)
  • Quadruple vainqueur de la Coupe d'Italie (1999, 2000, 2001, 2002)

On ajoutera à ces titres deux places d'honneurs acquises avec l'équipe nationale : un bronze européen (2005) et une très belle médaille d'argent olympique (2000). Avec Antoine Rigaudeau à la baguette, l'équipe de France masculine de basket a obtenu deux des meilleurs résultats de son histoire.

Tout cela est bien joli, mais pourquoi donc suis-je touché par ce coup de vieux en provenance de Valencia ? Après tout, des basketteurs qui prennent leur retraite, cela arrive régulièrement. C'est dans les choses de la vie. Tout simplement, je suis la carrière du natif de Cholet depuis le début. En 1990, l'équipe de France juniors disputait un tournoi de préparation à l'Euro à Berck-sur-Mer (62) pendant l'été. Ni une, ni deux, mon père et moi avions convié toute la petite famille pour trois matches de haut niveau. Moi qui ne suis pas très physionomiste, j'avais retenu les traits de deux joueurs : l'un s'appelait Stéphane Risacher, l'autre Antoine Rigaudeau. De plus, je crois bien d'ailleurs que l'entraîneur de l'époque était un certain Jean-Pierre de Vicenzi...

Cela doit être la première fois que je suis le témoin du début et de la fin de carrière d'un sportif de haut niveau. Cela fait encore plus drôle quand il s'agit de l'un des meilleurs joueurs français de tous les temps. Je n'ai que 29 ans, je me trouve déjà vieux. Je me demande bien ce que je vais ressentir quand ce sera au tour de Tony Parker de raccrocher le maillot. Il n'a que 23 ans...

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